jeudi 23 juillet 2009

You, The Living

"En raison de l'indifférence générale, demain est annulé"





Roy Andersson.

Les Suédois, je les aime.

lundi 20 juillet 2009

CONSIDER YOURSELF WARNED



WHEN I DRAW UP :

Throwing up a boomerang waiting for it to come back to me



That's why now i used to play mind games with my dear Therapist. (click me)


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dimanche 19 juillet 2009

If I ever Fail Better


Tu vois ce qu'on voit.Qui s'ébranle. Nan tu vois pas.Tu n'es pas dans l'angle...



*
Je ne peux pas regarder par là bas.Je ne peux pas.Ni être ni avoir été ni pouvoir être.Du calme.
Le coton et l'éther.

*
LINUS? Couette-Couette? Catapulte, nuage, happée, blanc hurlant, sous le faux calme du deuil, salade verte de médicaments, la pesanteur, dissolvant , oubli, revenir

* Please, Play it clouder. Please. Please. Please. Please. Please. Please.


*Un avion à réaction.





Mais le temps freine le temps qu'il faut.Soudain doucement.


Où se fondre en paradis.
Les cernes sous tes.Tes.L'avenir les dira d'un bleu délavé.Inimaginables pleurs d'antan.


Dans le demi-jour qui tombe des jours.Que lui versent les jours.

Plutôt qu'il
ne marche il glisse tel un jouet à la traîne.On ne peut pas vérifier ses pattes.



Les jours de grève le sable s'ennuie. J'écume. Un coup j'te lave, un coup tu m'essuies.

Dégonfler les ballons de baudruche. Tout dégonfler.Enfin.Encore. Être le dernier à s'éterniser. J'écume.

jeudi 16 juillet 2009

L'Art C'est Mon Cul ? Et autres fragments


On va finir par croire que je suis payée pour parler du magazine Mouvement , mais malheureusement ce n'est pas le cas.
Bref je n'écris pas (totalement) pour me plaindre, mais pour revenir sur un de leurs articles intitulé:

" Avons-Nous besoin de nouvelles histoires? "

A l'heure où tout ce qui nous entoure semble éclater en milliards de fragments, où l'on ne peut plus répondre aux questions que par le biais d'autres questions ( cette tornade existentielle si effrayante mais si vitale, comme l'enfant assoiffé de vie demandant l'insoutenable "pourquoi?" jusqu'à ce que l'adulte se retrouve vite au pied du mur de ses angoisses primaires, limites si vite -re-trouvées) , cet article nous mets devant nos (ir)responsabilités.

"Avons-Nous besoin de nouvelles histoires" c'est une autre façon de demander "
Comment dire?".Le sens est mort.Vive le sens? Non.

L'heure est au minimalisme, on ne peut plus dire, on ne doit pas dire, nous sommes tétanisés, comment dire le silence, "comment faire écho à l'horreur extrême", faire Art (le mot est dit) à l'époque du monstrueux.L'oiseau de la liberté a éclaté en sang, sans chair, sous nos yeux.Il s'est désagrégé et a laissé derrière lui cette odeur de charogne.Nous errons.

Je tremble en écrivant ces lignes.

Je ne vais finalement que recopier des fragments de cet article.Balbutier.Je cite.Et j'écris.C'est dit.A vous de trouver votre mauvaise route:

"L'avènement de l'innommable, résonne alors à travers tous les arts et discrédite la possibilité du récit, de la figuration, qui sous-entend l'existence d'une totalité compréhensible"

Face au présent en ruines, face au chaos et à la profusion de l'être menant à une inéluctable pluralité assourdissante où chaque mot, chaque chose dans un dernier instinct de survie se replie dans un cyclone d'auto vivisection permanent et interminable.

"Au risque (obligatoire) de l'autoreprésentation, voire de la fétichisation"

Face à cela, dans le théâtre comme dans l'art contemporain en général, on assiste à cet "élan irrépressible du principe démocratique, de plus en plus participatif " le spectateur vient au secours, acteur de la représentation, plus qu'il ne l'a jamais été, plus qu'il ne l'a jamais dû être.Car dans les situations critiques, on peut parler de "devoir".Je ne sais pas.

Faut-il réveiller les mythes, l'invocation est si tentante.Crier à la réaction ou à l'amnésie, l'aveuglement scandaleux.

La solitude.Vous êtes ici.

Eclatement de l'identité.

La solitude de l'individu aux prises avec une modernité anomique qui le trimballe en exil à lui-même en même temps qu'elle dissout l'espace-temps dans l'instantané de la communication.Le flux médiatique continu nous harcèle, nous harnache à un perpétuel présent et pourtant déjà aboli.L'histoire se dilue, on se retourne vers la perspective vertigineuse, le néant tourbillonne, le monde n'est plus saisissable.Là gît le tragique.

Toute la modernité est l'histoire d'un silence vital et viral qui ruine le texte de l'intérieur.

L'écart entre le Soi et le Nom n'est plus sondable.

Nous nous retrouvons dans une chambre suintante d'échos et d'apparitions fugitives où vient raisonner, au loin, les plaintes gémissantes du fond de nos vies.

Le Moi mime le Moi.L'imitation fallacieuse.

L'art d'aujourd'hui, ne se réclame ni du sens ni de la vérité.Il ne se réclame pas de l'Art.

Nous ne pouvons plus parler d'avant-garde.Se méfier de "l'Art contemporain" cette indiscipline esthétique dont on veut faire une chapelle.L'académisme le suit toujours de très près, et le rattrape vite.Il faut désormais courir sans se retourner.

"Être à la hauteur du scandale"

Je crains le conservatisme cynique qui s'installe.

"Quand le sens ne s'organise plus de manière linéaire, on dégage l'espace, on responsabilise le spectateur, mais on s'expose alors à un autre risque : l'entrée dans un relativisme généralisé, sans prise de position, une scène ouverte dans un champ de ruines, incapable de donner la moindre indication, la moindre impulsion politique.Or il semble que notre époque en ait cruellement besoin."


Or il semble que notre époque en ait cruellement besoin
.

Merci d'avoir lu ou parcouru jusqu'au bout.L'orage va éclater d'une minute à l'autre.

Se frayer un passage.N'importe où.

Restez vigilants.



Notre vie est un voyage
Dans l'hiver et dans la Nuit,
Nous cherchons notre passage
Dans le Ciel où rien ne luit.

(Chanson des Gardes Suisses, 1973)

In theDeath car, we're Alive...

Ce post est inspiré de// et revisite les articles de Mari-Mai Corbel et Bruno Tackels.(Mouvement)

Milky death in summer time

*It's AllRight To Shake to Fight to Feel* Carrot Rope *It's AllRight To Shake to Fight *

mercredi 15 juillet 2009

Toes story

Taille de police
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BZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZ

L . E . X . O . M . I . L = LE MOI XL

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PAIN PERDU: Lait périmé et fond de vernis.Bon.Le sucre j'ai gaspillé.Ch'avoue.


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mardi 14 juillet 2009

Faute de trappe



PÈRE UBU

Apportez la caisse à Nobles et le crochet à Nobles et le couteau à Nobles et le bouquin à Nobles ensuite faites avancer les Nobles.

On pousse brutalement les Nobles.

MÈRE UBU

De grâce, modère-toi, Père Ubu.

PÈRE UBU

J'ai l'honneur de vous annoncer que pour enrichir le royaume je vais faire périr tous les Nobles et prendre leurs biens.

NOBLES

Horreur ! à nous, peuple et soldats!

PÈRE UBU


Amenez le premier Noble et passez-moi le crochet à Nobles. Ceux qui seront condamnés à mort, je les passerai dans la trappe, ils tomberont dans les sous-sols du Pince-Porc et de la Chambre-à-Sous, où on les décervèlera.


(Extrait d'Ubu roi, d'Alfred Jarry)


Il semblerait que le pouvoir de PASSER À LA TRAPPE les problèmes tels que peintre de lèse-majesté, Nobles, Magistrats ou Phynanciers soit l'apanage des tyrans ridicules et des milliardaires peu prêteurs, à l'instar de Balthazar Picsou face à son neveu, ou de Montgomery Burns face à son célèbre employé.

Mais toi t'as pas de trappe alors tu fais quoi ? L'autruche ? Le roseau ? Rien à foutre je suis pas ton psy

Black bird


Je venais de quitter un ""rendez-vous"" (quel mot, justement le mec n'avait rien à me rendre je crois) avorté, je me suis échouée sur une table de café, j'ai feuilleté ce magazine : Mouvement, je l'avais acheté quelques jours plus tôt, déjà lu quelques articles.Je suis tombée sur cette photo, "la ligne flottante d'un bras suspendu dont on ne sait s'il se lève ou s'il retombe".Et la ritournelle de black bird ne m'a plus lâchée.J'ai griffonné.Je n'ai pas pleuré.



Take these broken wings and learn to fly



Take these sunken eyes and learn to see


All your life



Into the light of a dark black night








Photo: Anne Teresa De Keersmac.

Et l'article qui allait avec est de Jean-Marc Adolphe.

lundi 13 juillet 2009

What happened to that dog?

Je suis intimement persuadée que ce chien n'en est pas un, il traine souvent en face de cette chaise devant une boulangerie, il me regarde, me considère et s'arrête.C'est probablement un être humain qui a été transformé en chien au cours d'une expérience qui a mal tournée.
Comme
Salem.

dimanche 12 juillet 2009

Peu à peu tout me happe



A présent, je ne pleure plus comme avant, facilement, pour respirer.Je pleurais sans cesse.Maintenant je pleure en ayant mal aux maxilaires.Je pleure comme une porte qui grince.

Je n'entends plus rien.Si.Le murmure du monde qui s'effondre.Aspirateur de sens.

Cette phrase de Beckett ira bien avec cette comédie:

" Oui, jusqu'en 1946, j'ai cherché à savoir, afin d'être en mesure de pouvoir.Puis je me suis aperçu que je faisais fausse route.Mais peut-être n'y a-t-il que des fausses routes.
Il faut pourtant trouver la mauvaise route qui vous convient."


(extrait de Rencontres avec Samuel Beckett, de Charles Juliet )

samedi 11 juillet 2009

BABY COME BACK


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** C'est flou molotov **

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Reuf T'as la N j'sors de l'arène au volant d'une
Maclaren NEUVE

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Je fais rien que des bêtiiiiiiiiiiizes, KANTAIPALA



Knockin' on Hell's door

vendredi 10 juillet 2009

PREMIER SUR L'ACTU



"Écoutez mon vieux il faut vivre avec son temps"

"L'Histoire n'attend pas."

"- Maman pourquoi le monsieur du cercueil sur la photo on dirait qu'il a le bras du Capitaine Crochet ?
- Eh bien tu vois, l'auteur du cliché a photographié un écran de télévision, appareil fonctionnant par balayage, et donc il est obligé de choisir un temps d'exposition assez long pour ne pas que des bandes noires apparaissent sur la photo au niveau de l'écran. L'inconvénient est que cela nuit à la netteté des éléments qui sont en mouvement au moment de la prise de vue, comme ici la main qui perd son apparence réelle.
- Ok je vois."

Belle tête = Menu Beckett

Il n'aurait sûrement pas apprécié "lablague" mais """heureusement""" il n'est plus là pour dire (je me torture pour ne pas mettre de guillemets sur ce dernier mot).A moins que...
"Essayons de converser sans nous exalter puisque nous sommes incapables de nous taire."

"A force d'appeler ça ma vie je vais finir par y croire.C'est le principe de la publicité."




" Là où nous avons à la fois l'obscurité et la lumière, nous avons aussi l'inexplicable."

Samuel Beckett se vit décerner le prix Nobel en 1969.Il s'exila et n'alla jamais le chercher.Son éditeur, Jérôme Lindon, fut contraint de remplir cette tâche.

jeudi 9 juillet 2009

I see no changes.